La Société de Musique Municipale


La Vie de la Société

En 1946, la Municipalité désireuse de voir revivre la société musicale apporte une aide matérielle importante afin de permettre le regroupement de tous les musiciens dans une société qui prendrait le nom « de société de musique municipal LA SOLONAISE ». Cette dénomination montre dans quel désir d’union se fait le réveil de la société « il s’agit de faire de la musique sans être divisé par de vaines querelles politiques ou religieuses ». (1)
De nouveaux statuts sont élaborés et soumis à l’approbation de l’assemblée générale.
Les activités musicales reprennent donc sous la baguette de Monsieur Schaeffer, jusqu’en 1949.
Les répétitions ont lieu tous les samedis soir dans la salle de l’ancienne mairie.

Un orchestre symphonique avec piano, violon, contrebasse et clarinette est formé sous la baguette de Monsieur Schaeffer. Cet orchestre permet aux musiciens d’aborder un répertoire différent de celui de la musique. Il apporte son concours aux sociétés locales, lors de leurs représentations théâtrales données au cinéma Variétés. Il faut remarquer qu’en cette période d’après guerre, sous l’impulsion de Monsieur J. Martin, toutes les sociétés locales présentent des pièces de théâtre fort appréciées du public fertésien. Cette activité théâtrale est maintenue jusqu’en 1954.

L’année 1949, est une année particulièrement difficile après la démission du directeur de la société. Celle-ci doit assurer la saison des concerts sans chef. L’intérim est assuré par Monsieur Manquat puis par Monsieur Eric Schichetenheim. La société reste groupée malgré les inquiétudes ressenties à l’époque et ; lorsque la direction sera confié à Monsieur Chauvet, les répétitions auront lieu à raison de 2 fois par semaine pendant toute la période d’été. Grâce à ce travail soutenu la société surmonte ses difficultés. Cependant la formation de jeunes musiciens est temporairement négligée.

En 1950, la musique municipale LA SOLONAISE participe à la semaine commerciale, offre un concert sous la halle et un concert gratuit salle des Variétés cinéma. La représentation théâtrale est donnée dans les jardins de la mairie. Une scène est installée dans le fond du jardin sous les marronniers : la musique présente un petit concert et les musiciens acteurs offrent la représentation théâtrale.

En 1951, la musique municipale LA SOLONAISE participe à la commémoration de la victoire du 8 mai et à l’hommage rendu chaque année depuis le 15 octobre 1944 aux jeunes gens fusillés le 10 juin 1944, à la ferme du By et à la clairière du Cerf-Bois.

Cette année se termine sur une note pessimiste laissant présager de grandes difficultés : les jeunes musiciens sont très rares, l’assiduité aux répétitions laisse à désirer. Pour stimuler les musiciens et créer des liens qui permettraient de franchir le cap qui s’annonce difficile, un voyage en car est organisé : Rambouillet, Vallée de Chevreuse et visite du château de Versailles avec, en soirée, un feu d’artifice sur le bassin Neptune. Une bonne ambiance permet de préparer avec succès le concours d’Olivet qui est, hélas, le dernier concours auquel la musique participera.

Au cours de la Sainte-Cécile de cette année, il est demandé aux musiciens « de retrouver le souffle qui les animait au concours d’Olivet » (1) afin de continuer à maintenir la renommée de LA SOLONAISE.

Malheureusement l’appel ne sera pas entendu et les participants aux répétitions deviendront de plus en plus rares.

En 1953, Monsieur Chauvet, obligé de quitter La Ferté-Saint-Aubin, démissionne de son poste de directeur. Il est remplacé pendant quelques mois seulement par Monsieur Lelarge.

En 1954, la direction est assurée par Monsieur Poullain qui tente d’incorporer les membres de l’orchestre symphonique à la société de musique municipale afin de grossir le nombre des exécutants.

Malheureusement, le manque de formation des jeunes et les démissions de musiciens, consécutives aux changements trop fréquents de directeurs, sont fatales à la société de musique municipale LA SOLONAISE.

Les quelques musiciens qui se retrouvaient chaque samedi soir autour du poêle de la salle de répétition décidèrent un jour d’arrêter toute activité.

Cependant, le trésorier Monsieur Jean Clément continua à payer la cotisation à la Fédération Musicale Orléans Berry.


(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981

Reprise d’activité

En automne 1960, M.Julien Hannequin ayant appris par la fédération que la société musicale de La Ferté-Saint-Aubin ne possédait plus de directeur depuis 3 ans, se présente chez son président Monsieur Benoist pour proposer ses services à la direction de la musique. Après une longue entrevue avec le président et le trésorier, Monsieur Hannequin entreprend la lourde tâche de remise sur pied de la société.

Le renouveau de cette société qui s’appellera désormais « HARMONIE MUNICIPALE » sera assuré par la formation sans relâche de jeunes musiciens. Un petit noyau de musiciens adultes apporte son concours dévoué et bénévole au nouveau directeur de l’HARMONIE MUNICIPALE.

L’idée, déjà évoquée lors des années 1950, d’éducation musicale à l’école est reprise et mise en application. Monsieur Hannequin assure donc des cours d’initiation dans les deux écoles primaires à raison d’une heure par semaine et par classe. Il recrute parmi ces jeunes élèves des candidats qui pourront apprendre à jouer d’un instrument en suivant des cours supplémentaires de solfège et d’instruments, tous les vendredis soirs. La salle de répétition de l’ancienne mairie reprend vie.

Après un an de travail, l’HARMONIE MUNICIPALE compte 30 élèves dans ses cours de solfège et d’instruments. En 1961, les très jeunes musiciens encadrés par quelques « vétérans » assurent les cérémonies officielles et présentent quelques concerts sous la halle.

Les prestations de l’époque étaient modestes du fait de la jeunesse des exécutants. Au fil des années, les Fertésiens remarqueront les progrès de la jeune HARMONIE MUNICIPALE toujours caractérisée par une moyenne d’âge très jeune.

Chaque année l’HARMONIE MUNICIPALE 

  • anime la fête des mères organisée par l’Association Familiale sous le patronage de la municipalité : spectacle de clowns, jeux pour les enfants, danses folkloriques et concert par l’HARMONIE MUNICIPALE.
  • participe aux cérémonies officielles du souvenir du By (exécution des sonneries, de la Marseillaise et du Chant des Partisans au champ de repos, et des sonneries aux clairières du By et du Cerf-Bois).
  • anime par un concert les fêtes de printemps, le premier dimanche de Mai, et présente un concert le jour de la fête Nationale et de la Sainte-Cécile.

Pour mettre en place une formation permettant d’assurer les défilés officiels, une batterie qui comptera 16 jeunes tambours et clairons (en 1963) est créée.

En ces débuts, l’HARMONIE MUNICIPALE s’associera souvent avec celle de Puiseaux dirigée par M.Hannequin pour participer à des manifestations telles que le carnaval de Jargeau ou la cavalcade de la Commune Libre de La Rotonde de La Ferté-Saint-Aubin. Cette association, dont le but est de venir en aide aux personnes âgées nécessiteuses du quartier de La Rotonde, organise chaque année un corso fleuri. Les sociétaires construisent à cette occasion de magnifiques chars décorés de fleurs de papier multicolores qui sillonnent les rues du quartier accompagnés par les sociétés musicales invitées.

En septembre 1963, la municipalité accueille les représentants de 22 sociétés de la Fédération Musicale Orléanais Berry venus participer au congrés départemental.

Dès 1964, l’HARMONIE MUNICIPALE se produit à l’extérieur : elle participe à la fête patronale de Saint-Denis à Ardon, puis à l’inauguration de la place du 8 mai 1945 à Menestreau en Villette.

En cette fin d’année, l’HARMONIE MUNICIPALE célèbre avec dignité sa patronne Saint-Cécile en présentant un concert en l’église de Saint-Aubin. (Depuis la reprise d’activité les concerts de Sainte-Cécile sont donnés alternativement en l’église Saint-Michel et Saint-Aubin). Un défilé conduit l’HARMONIE MUNICIPALE jusqu’au Monument aux Morts où une gerbe est déposée. Après cette courte cérémonie, les musiciens et leurs amis se retrouvent dans la salle de répétitions pour un vin d’honneur qui deviendra traditionnel. Au cours de ce vin d’honneur, M.Hannequin annonce que, compte tenu du jeune âge des musiciens, le traditionnel banquet de Sainte-Cécile n’aura pas lieu.

(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981

Tentative de création d’une batterie-fanfare

Dans le souci de compléter les effectifs de l’HARMONIE MUNICIPALE, il est convenu en 1965 avec la batterie des Sapeurs-pompiers que celle-ci se joindrait à l’HARMONIE MUNICIPALE pour assurer les cérémonies officielles. Afin de permettre une bonne prestation, les deux formations répèteront ensemble avant chaque service. Cette tentative de collaboration sera malheureusement un échec.

Le 22 mai 1966, le Directeur de l’HARMONIE MUNICIPALE organise une grande fête musicale dans la cour d’honneur du château très aimablement mis à disposition par Monsieur le Comte d’Hoffelize. Dans ce cadre magnifique la Fanfare Municipale de Boynes, l’Harmonie Municipale de la Ferté-Saint-Aubin donnent un concert d’ensemble dirigé successivement par les Directeurs des différentes formations. La musique d’honneur de cette manifestation est la musique militaire de la région de Paris du 8ème RIT, formation dans laquelle les jeunes de l’HARMONIE MUNICIPALE ont fait leur service militaire. Cette journée de fête se termine par un grand bal.

En 1967, l’HARMONIE MUNICIPALE participe au carnaval de Jargeau puis aux fêtes musicales de Fay-aux-Loges et de Boynes rendant ainsi le concours désintéressé que ces deux sociétés lui prête lors de la fête de 1966 au château de La Ferté-Saint-Aubin.

Pour récompenser les jeunes musiciens, l’HARMONIE MUNICIPALE organise en juin 1968, un voyage en Touraine avec visite des châteaux de Chaumont, Amboise et Loches. Un sympathique déjeuner est offert à Tours. Après la visite des caves à Vouvray, l’HARMONIE MUNICIPALE assiste au spectacle son et lumière au château du Lude, deux heures de féérie avec 320 costumes, cavaliers, calèches, ballets …

En 1968, la batterie des tambours et clairons des Sapeurs-Pompiers est dissoute. L’HARMONIE MUNICIPALE tentera de créer une section batterie. Ses efforts ne seront pas couronnés de succès parce que les programmes qui peuvent être proposés aux concerts ne tolèrent que 2 ou 3 marches. Les jeunes de la batterie ne trouvant pas un attrait suffisant aux répétitions n’assistent plus à celles-ci.

Pour la première fois en 1969, l’HARMONIE MUNICIPALE participe à la fête omnisports, grand rassemblement des sportifs sur le stade de La Ferté-Saint-Aubin. Toutes les disciplines sportives pratiquées à La Ferté-Saint-Aubin donnent lieu à des concours et marches (cyclisme, tir, boules, hand-ball, ping-pong, basket-ball, football…). L’HARMONIE MUNICIPALE propose un concert de détente pour les sportifs dans le courant de l’après-midi et lors de la remise des prix.

A l’occasion de la Sainte-Cécile de 1969 alors que la campagne sommeille sous la neige. L’HARMONIE MUNICIPALE reçoit de la Municipalité un nouveau drapeau de velours marron sur lequel sont brodés une lyre dorée, les palmes de feuilles de chêne et de laurier ainsi que la date de la fondation de la société. A cette occasion Monsieur le Maire, Monsieur Martin, « félicita les musiciens , se réjouissant d’avoir à nouveau une Harmonie florissante au sein de laquelle la jeunesse a une grande part, digne de sa devancière LA SOLONAISE ». (2)

Les traditionnelles fêtes de printemps, organisées chaque année par la Municipalité le premier dimanche de mai, revêtent en 1971 un caractère plus particulier. Le cercle hippique d’Ardon présente en effet un spectacle fort apprécié : défilé de cavaliers et cavalières à travers les rues de la Ferté, démonstrations de jeux équestres et leçons d’équitation sur le terrain du Cosson. Fidèle à la tradition l’HARMONIE MUNICIPALE assure les intermèdes de cette fête en interprétant des pas redoublés.

Pour la première fois depuis sa création, l’HARMONIE MUNICIPALE offre à ses musiciens une excursion de trois jours pour récompenser ceux-ci de leur dévouement à la cause musicale. C’est la Suisse qui a été choisie et plus précisément l’Oberland Bernois. Ce voyage se déroula dans une excellence ambiance malgré la grande émotion ressentie lors de l’ascension par chemin de fer de montagne du massif de l’Eigerlestsch lorsque le funiculaire s’immobilisa au milieu d’un terrible orage de montagne.

Le 24 juin 1973, l’HARMONIE MUNICIPALE associée à l’Harmonie de Puiseaux participe au grand festival de musique organisé à l’occasion de la commémoration du 125ème anniversaire de la Société Musicale de Malesherbes.

En 1974, un nouveau grand voyage récompense les musiciens de leur travail (Strasbourg, descente du Rhin en bateau, visite du Luxembourg et retour émouvant par Verdun). chacun part en vacances en gardant de ce voyage un excellent souvenir.

Au retour des vacances d’août un grand deuil frappe l’HARMONIE MUNICIPALE : le décès de J.Hannequin, l’artisan de son renouveau qui avait su communiquer aux musiciens l’enthousiasme et l’esprit de camaraderie indispensable au bon fonctionnement d’une société musicale, laisse un grand vide.

(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981

Un nouveau style pour l’Harmonie Municipale


Pour assurer la survie de l’HARMONIE MUNICIPALE Monsieur Raoul Chaussard prend la direction et organise les cours de formation des jeunes avec la collaboration des musiciens les plus anciens dans chacun des pupitres. Grâce au soutien matériel de la municipalité et au dévouement de professeurs bénévoles l’HARMONIE continue sa lourde tâche d’éducation musicale jusqu’à ce que la direction soit confiée en décembre à Michel Chebrou.

Ce très jeune chef apporte un dynamisme nouveau à l’HARMONIE. Dans un souci d’amélioration de la présentation lors des concerts et des défilés, il est décidé que chaque musicien fera l’acquisition d’un pantalon sombre. La tenue sera donc pantalon sombre, chemise blanche, cravate bleue et casquette.

Depuis l’inauguration de la salle municipale polyvalente, les concerts de l’HARMONIE MUNICIAPLE n’ont plus lieu sous la halle mais dans le cadre plus chaud et plus agréable de cette nouvelle salle.

En août 1975, l’HARMONIE MUNICIPALE participe à la cérémonie de la bénédiction de la cloche Marie-Marguerite de l’église Saint-Michel par Monseigneur Guillot. En effet, la cloche Marie-Marguerite née en 1881 vit ses attaches céder successivement et dut être refondue. Elle sonne en ré avec un cinquième de ton supérieur, alors que ses deux soeurs Michel et Madeleine sonnent le sol et le si.

En octobre 1975, Monsieur M.Chebrou, nommé à un poste d’enseignant au Havre, quitte l’HARMONIE MUNICIPALE. La nouvelle recherche d’un directeur est entreprise par la municipalité. Le choix se portera sur Monsieur Jean-Denis Bennet qui assure la direction depuis décembre 1975.

« A l’arrivée d’un nouveau chef à la tête de l’HARMONIE MUNICIPALE, les programmes ont été revus, modernisés : les concerts, par la variété des morceaux interprétés ont gagné en intérêt pour l’auditoire »(3). La grande assiduité des musiciens aux répétitions et le sérieux de leur travail ont permis à l’HARMONIE MUNICIPALE d’obtenir en 1976 au concours international de Patay un premier prix avec mention ascendante.

« Le hasard a voulu que l’essor de l’HARMONIE MUNICIPALE coïncide avec le moment où, enfin, elle entre « dans ses meubles ». Désormais l’HARMONIE MUNICIPALE dispose de locaux bien à elle (bâtiment préfabriqué) comprenant : 
 une salle de solfège ;

 « une salle de répétitions qui permettra de mettre à l’abri partitions et instruments de musique en laissant chaises et pupitres en place »(3). Après décoration par les musiciens, la nouvelle salle de répétitions est inaugurée le 19 juin 1976 par M. Jean-Claude Groeninck, Maire.

En novembre 1976, l’HARMONIE MUNCIPALE reçoit l’orchestre de chambre du conservatoire d’Orléans à l’occasion d’un concert subventionné par le Conseil Général du Loiret.Puis, elle propose en décembre une pièce de théâtre de J.D. Bennet interprétée par la troupe théâtrale de l’Harmonie Saint-Joseph d’Olivet.

Cette même année, un cours de musique pour adultes est ouvert, afin de permettre la formation de musiciens capables d’encadrer les jeunes et d’assurer une base solide pour l’HARMONIE MUNICIAPLE dont les effectifs sont en perpétuel renouvellement (départ des musiciens en fin ou en cours de scolarité).

Pour la deuxième année consécutive, l’HARMONIE MUNICIPALE organise le 18 juin 1977 un concert avec la participation des enfants des écoles primaires. A cause du mauvais temps, ce concert est donné sous la halle. Les enfants, accompagnés soit par des flûtes à bec (enseignement donné à l’école par les instituteurs) soit par une formation réduite de l’HARMONIE MUNICIPALE présentent des chansons populaires. De plus l’orchestre junior de l’Harmonie (musiciens de moins de 20 ans) assure également une belle prestation.

A l’occasion du premier concert d’automne l’HARMONIE MUNICIPALE propose une audition publique des jeunes élèves (présentation des concerti des examens de la fédération Musicale Orléanais Berry). Au cours de cete soirée les représentants de la municipalité remettent, comme chaque année, les diplômes de la Fédération Musicale Orléanais Berry et les récompenses (disques ou livres) offertes par la municipalité aux élèves les plus brillants.

Le 23 mai 1978, dans le cadre de la politique culturelle du Conseil Général, l’ensemble Andrée Colson offre un après-midi musical aux élèves des classes des écoles primaires : présentation des instruments et techniques d’émission de son. Puis à 21 heures, l’ensemble Colson donne un concert très apprécié pour la délicatesse de l’interprétation.

L’HARMONIE MUNICIPALE participe le 27 mai 1979, au festival de musique organisé par l’Union Musicale de Marcilly-en-Villette.

En septembre, un sympathique voyage conduit les musiciens dans les magnifiques gorges du Tarn. (Visite de La Chaise-Dieu, des grottes des Demoiselles et de l’Aven-Armand).

En 1980, grâce à la municipalité, les musiciens de l’HARMONIE MUNICIPALE reçoivent un uniforme : 
 un pantalon gris clair

 une veste blazer bleu marine

 une cravate assortie au blazer.

Le port de la casquette est abandonné. Avec cette nouvelle tenue l’HARMONIE MUNICIAPLE peut, dès lors, se présenter avec plus de prestance aux manifestations locales et à l’extérieur.

Le 8 mars dans le cadre de l’animation musicale à l’école primaire de Jouy-Le-Potier, l’HARMONIE MUNICIPALE présente à Jouy un concert avec le concours de la fanfare locale « Les Raboliots ».

En septembre, l’HARMONIE MUNICIPALE prête son concours à la fête de la plage de Fourneau-Chaingy. Puis, dans le cadre de la magnifique exposition « La Ferté d’Antan » l’HARMONIE MUNICIPALE présente un très beau concert dans la chapelle du château de La Ferté-Saint-Aubin.

Au seuil de l’année 1981, il est décidé que l’HARMONIE MUNICIPALE se présentera à un concours. Le choix se porte sur le concours de Montluçon. Le 24 mai 1981 sous un soleil radieux « nos musiciens interprètent – Lumière et Joie – de Charles Jay et ’Suite de Danses Anversoises – de Phlese. Le jury, très sensible à l’excellente présentation de l’HARMONIE et à la qualité de l’exécution, attribue un premier prix ascendant. Au cours de l’après-midi, nos musiciens participent aux défilés à travers la ville et sont souvent salués à leur passage par les applaudissements chaleureux des spectateurs ravis ».(4)

(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981

L’Harmonie Municipale en 1982


Pour conclure, il faut signaler que depuis une douzaine d’années, l’HARMONIE MUNICIPALE, bien que vivant avec un budget modeste, ne connaît plus les difficultés financières si souvent rappelées dans les archives.

La municipalité participe chaque année à l’achat des partitions et des instruments ainsi qu’à leur entretien. Il est de ce fait possible à l’HARMONIE MUNICIPALE de présenter des programmes extrêmement variés. Cette variété augmente l’attrait des répétitions auxquelles les musiciens participent régulièrement en grand nombre.

La Municipalité prend en outre, en charge la rémunération du Directeur de l’HARMONIE MUNICIPALE qui assure les cours d’initiation dans une grande partie des classes des écoles primaires, les cours de solfège et d’instruments.

L’initiation musicale dans les écoles avec présentation d’instruments donne le goût à beaucoup d’enfants de venir parfaire leurs connaissances dans les cours de musique dont les effectifs en 1982, sont en solfège :

 classe d’accueil : 24 élèves 
 niveau préparatoire : 30 élèves 
 niveau moyen : 14 élèves 
 niveau supérieur : 1 élève

La formation des instrumentistes à partir du niveau moyen de solfège est assurée par le Directeur de l’Harmonie et des musiciens bénévoles qui prêtent également leur concours dans les cours de solfège.

Quant à l’HARMONIE MUNICIPALE, elle se compose de 40 musiciens. Il est remarquable que, depuis sa fondation, les effectifs de LA SOLONAISE puis de l’HARMONIE MUNICIPALE sont toujours d’environ 40 exécutants.

La formation actuelle est bien équilibrée pour les concerts en salle mais manque d’instruments à percussion pour jouer en plein air. Cette lacune sera vraisemblablement comblée après l’ouverture d’un cours de percussion prévue en octobre prochain (octobre 1982).

L’absence de batterie-fanfare oblige l’HARMONIE MUNICIPALE à choisir pour ses défilés des marches modernes sans clairons qui ont le bonheur de plaire au public.

Souhaitons une longue vie à l’HARMONIE MUNICIPALE. Que l’excellente ambiance de camaraderie qui règne actuellement lui permette de poursuivre son œuvre d’éducation musicale entreprise depuis un siècle déjà.

(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981