La Solonaise : la Création de la Société

La Société musicale « LA SOLONAISE » est fondée en 1882 sous le patronage de l’administration municipale. Le Maire est le président d’honneur. La société est gérée par un Conseil d’administration dont, le plus souvent, les membres ne sont pas des musiciens. Dans ses statuts, la Société s’oblige à assurer la formation musicale de ses futurs membres et à produire quatre concerts par an (trois sur les places publiques en été et un en hiver au profit d’une oeuvre de bienfaisance). Ce nombre sera bientôt porté à 7 par an. Le Chef de Musique élu est Monsieur Paul Lecoeur et la présidence est confiée à Monsieur Joseph Maes.

En ces débuts les instruments de musique de la SOLONAISE sont, soit les instruments personnels des musiciens, soit les instruments donnés par la compagnie des Sapeurs-Pompiers, soit des instruments appartenant à la commune. Les instruments des Sapeurs-Pompiers avaient été, pour la plupart, acquis avec le fruit des amendes infligées aux sapeurs-pompiers ayant manqué d’exactitude dans les services commandés. Enfin, les instruments appartenant à la commune sont attribués en août 1883 à la SOLONAISE.

En contrepartie, en cas de dissolution, tous les instruments, le matériel et les objets fournis à la société, soit par la caisse sociale soit par la commune deviendront propriété de la ville.

La nouvelle société musicale est composée en grande partie d’adolescents, dont le départ au service militaire, s’il pose temporairement un problème d’effectif, est bénéfique à la Société : à leur retour de la musique régimentaire ces jeunes deviennent d’excellents musiciens.

La formation des jeunes élèves est confiée aux musiciens. Dans le but d’accélérer la formation des jeunes, une indemnité est versée à chaque musicien lorsque son élève est accepté sur les rangs. L’aptitude de l’élève musicien est jugée par le Chef de musique, le Sous-chef, un Comité spécial et le Professeur.

La vie de la société est réglementée par les statuts déposés en 1882, et par le règlement intérieur. Un Comité de surveillance veille à la stricte observation du règlement intérieur et inflige les amendes prévues pour chaque infraction.

La société musicale doit, sur ses propres ressources (dons, amendes, cotisations des membres honoraires) financer ses participations aux festivals et concours, acheter ses instruments et partitions et subventionner le « copiste » dont la lourde tâche est de recopier les morceaux et d’élaborer les affiches des concerts.

La Vie de la Société

Dès ses débuts, LA SOLONAISE manifeste le désir de se produire « extra-muros ». La première participation à une festivité extérieure aura lieu en 1882 lors du Comice agricole de Lamotte-Beuvron.

En 1884, après une préparation assidue (répétitions quotidiennes) LA SOLONAISE se présente au festival de Jargeau organisé à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle halle, le 14 avril, puis au concours d’Orléans, le 8 juin.

Après leur participation au festival de Jargeau et au concours d’Orléans, les musiciens regrettent que la société ne possède pas de bannière et que les accompagnants ne puissent arborer l’insigne de la société. Les ressources sont malheureusement insuffisantes pour permettre l‘acquisition de la bannière. Elle est offerte par de généreux donateurs le 22 juin 1884. L’étude de l’insigne de la SOLONAISE est confiée à Monsieur Davoust.

Cette même année, sévissait dans le sud de la France, une grave épidémie de choléra faisant de très nombreuses victimes. « Vu les misères éprouvées par les survivants et, suivant l’exemple donné par un grands nombre de sociétés, qui se sont empressées d’apporter leur obole dans le but d’alléger les souffrances de ces malheureuses populations, la SOLONAISE organise un concert vocal et instrumental au profit des victimes du choléra.

En 1885, LA SOLONAISE, « persuadée que la bonne population de la Ferté Saint-Aubin s’associera toute entière à cette manifestation patriotique au profit de nos blessés au Tonkin » organise un bal sous la halle. Voici les dispositions proposées par le Président pour cette manifestation : (1) « Construction dans le fond de la salle et sur un espace de 4 mètres d’une estrade sur laquelle seront disposés des gradins en amphithéâtre pour recevoir l’orchestre ; de chaque côté sera disposé un buffet, l’un pour les dames où les rafraichissements seront offerts, l’autre pour les messieurs qui sera payant. Pour éviter que les danseurs ne soient inquiétés, le service des buffets se fera par les annexes ».

Les cartes d’entrée étaient de 3 catégories :
Carte donnant droit à un cavalier
Carte pour un cavalier et sa dame
Carte pour un ménage et ses enfants
En 1887, à l’occasion de la 500e représentation de Faust de Gounod à l’Académie Nationale de Musique, la SOLONAISE envoie un télégramme de félicitations à Gounod « immortel Maestro dont la lyre n’a jamais célébré que le beau et le bien ». La SOLONAISE souhaite en même temps que « l’enthousiasme des enfants de France fasse tressaillir les cendres de Wagner ».

Fidèle à son objectif, LA SOLONAISE participe chaque année, malgré ses difficultés de financement, à un concours. Le scénario est presque toujours le suivant. Le Chef de musique propose la participation à un concours afin de stimuler les musiciens. Le Conseil d’administration n’ayant pas les moyens de financement, il est fait appel à la générosité des musiciens et, lorsque ce n’est pas suffisant, une souscription est ouverte auprès des membres honoraires. Et chaque fois, LA SOLONAISE part en concours pour affronter les épreuves de lectures à vue, de solo et d’exécution d’un morceau imposé. Tous les déplacements sont effectués par chemin de fer. Au rythme de pas redoublés, LA SOLONAISE se dirige vers la gare. Puis, après une journée d’épreuve c’est le retour vers la Ferté. Une foule nombreuse attend alors les musiciens en gare.

En 1889, le Président, Monsieur Jean Maes, donne sa démission. Il est remplacé par Monsieur Davoust dont la présidence sera de courte durée. Monsieur Davoust meurt prématurément à l’âge de 45 ans, en 1890.

Monsieur Bossange devient alors le Président et le restera jusqu’en 1912. Il devra intervenir en 1891 pour régler un conflit entre LA SOLONAISE et la Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique (LA SOLONAISE avait participé sans autorisation préalable à une cavalcade et à la fête de la gare). Une convention annuelle renouvelable tous les cinq ans est conclue. Elle stipule que LA SOLONAISE paiera une cotisation annuelle et une redevance fixe pour chaque concert, exécution musicale, représentation dite spectacle, concert ou bal payant. De plus un prélèvement de 3% sur les recettes brutes sera versé à la SACEM.

Cette même année, le Président regrette que le concert annuel donné au profit des œuvres de bienfaisance n’ait pas été offert aux Fertésiens depuis 1888. Il demande donc que LA SOLONAISE assure cette obligation statutaire. Les profits de ces manifestations sont légués au bureau de bienfaisance de la ville, à la caisse des écoles, et aux pauvres des deux paroisses de la Ferté-Saint-Aubin.

(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981

La société participe à la vie communale

En 1891, Monsieur Lecoeur propose un renouvellement de l’uniforme afin que la présentation de LA SOLONAISE aux divers concours soit améliorée. Il est décidé d’équiper les musiciens d’un dolman et d’un képi à plumet. Les musiciens achèteront de leurs deniers le pantalon de l’uniforme que la caisse de LA SOLONAISE ne peut offrir.

Les musiciens se trouvent donc habillés avec un uniforme semblable à ceux des sociétés voisines. Cet uniforme comporte :

« un dolman avec tresses plates et brandebourgs troupe, lyre brodée or demi-fin avec des boutons musiciens type troupe, col pareil au drap du dolman, pattes d’épaules cousues avec deux boutons, celle de gauche non consue ».

« un képi forme raide, à la volonté des musiciens, lyre brodée or fin, en beau drap de la couleur du dolman, soutache pareille au collet, jugulaire avec 2 boutons grelots, et plumet en rapport avec la couleur du col, pareil à celui de la lyre giennoise ». (1)

En 1892, le Président propose de compléter la décoration de la bannière qui ne comporte que la légende FIRMITAS (fermeté et courage) en y adjoignant « les armoiries des illustres personnages qui se sont succédé dans son château médiéval » (1). Cependant les frais occasionnés par l’acquisition des nouveaux uniformes ne permettent pas de donner suite à ce projet.

Le 21 août 1892, le Président de LA SOLONAISE organise un grand festival concours dans le cadre du Comice Agricole organisé par la Municipalité.

Voici quelques échos de cette manifestation laissés par le secrétaire Monsieur Bazin.

« Ma voix est impuissante pour vous édifier sur l’impression ressentie par les nombreux spectateurs et que pourrais-je ajouter aux éloges insérés dans tous les journaux de la région : arcs de triomphe élevés avec goût par tous nos concitoyens, décorations splendides, illuminations féériques, tel fut le bilan de ces journées mémorables ; mais il me sera permis d’ajouter que le concours musical a été comme le clou de la fête ». (1)

Le 25 décembre 1892, le Conseil d’administration se réunit à la mairie. Au cours de cette séance Monsieur Bossange expose que :

« depuis la création de LA SOLONAISE, les membres exécutants s’inspirant des anciennes traditions du 1er janvier se sont réunis chaque année pour rendre les honneurs à la Municipalité, à leur Conseil d’administration et à la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. Cet acte de politesse n’ayant pas été défini dans le règlement, le Conseil d’administration, sur proposition de son Président, limite l’ordre des préséances à une aubade » :

1° – à la Mairie en l’honneur de M.le maire, Président d’honneur ou à l’un de ses adjoints par délégation

2° – à M. le Président de la Société en cas d’absence au Vice-Président ou au plus âgé des membres du Conseil d’administration

3° – au Capitaine des pompiers et en cas d’empêchement au plus gradé de la compagnie. (1)

En 1893, LA SOLONAISE s’associe au deuil national qui est décrété après le décès de Charles Gounod. Le Président transmet au nom de LA SOLONAISE un télégramme de condoléances à Monsieur Gounod fils.

Le 9 avril 1893, LA SOLONAISE prête son « concours le plus dévoué à la réception offerte à Saint-Aubin et à la Ferté » à Monseigneur Laroche, enfant du pays, curé de St Aubin, promu Evêque de Nantes. Précédant le cortège officiel, LA SOLONAISE se fait remarquer par l’exécution d’une marche pontificale composée par Monsieur l’Abbé Lhuillier.

Jusqu’à ce jour, les invitations aux concerts offerts par LA SOLONAISE, sur les différentes places de La Ferté-Saint-Aubin, n’étaient envoyées qu’aux sociétaires du sexe masculin (on entend par sociétaire les membres honoraires aussi bien que les membres exécutants). Lors de sa délibération du 24 août, sur demande de Monsieur le Président, le Conseil d’administration décide que les invitations seront envoyées aux sociétaires sans distinction de sexe.

Chaque automne, la musique est à l’honneur.

Les fêtes de Sainte-Barbe et Sainte-Cécile sont organisées soit par la Compagnie des Sapeurs-pompiers, soit par LA SOLONAISE. L’organisation de la cérémonie décidée par le Conseil d’administration prévoit :

* une messe solennelle en l’église de Saint-Aubin avec le concours de LA SOLONAISE. La Compagnie des pompiers autorisée par le règlement assiste au service religieux.

* en début d’après-midi, revue des pompiers par M.le Maire avec la participation de LA SOLONAISE.

* à l’issue de la revue des pompiers ; concert de LA SOLONAISE sur la place de la halle.

* en fin d’après-midi, grand banquet par souscription. Les invitations à ce banquet sont adressées, par les soins du secrétaire, aux membres honoraires et exécutants ainsi qu’aux administrateurs municipaux et aux pompiers.

(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981

La société acquiert des instruments nouveaux


En 1893, Monsieur Eugène Bollore, Président d’une société musicale de Quimper, désireux de resserrer les liens qu’il avait déjà avec LA SOLONAISE par ses relations de famille avec le Vice-Président, fut reçu à la Ferté-Saint-Aubin où il assista à une répétition. En remerciant de la cordiale réception qui lui fut offerte par les musiciens, Monsieur Eugène Bollore demande à son frère, Alexandre de composer un pas redoublé pour la SOLONAISE ; ainsi naquit « La marche de la SOLONAISE » que l’Harmonie municipale a interprété lors de l’exposition « La Ferté d’Antan » en 1980.

Le concours régional de musique d’Orléans fut l’évènement marquant pour LA SOLONAISE en 1894. Le jury sous la présidence d’honneur de Saint-Saëns dut donner son appréciation sur la valeur des deux cents sociétés appelées à concourir. Pour cette circonstance, les membres honoraires qui accompagnaient LA SOLONAISE portèrent le nouvel insigne frappé aux armes de la Ferté-Saint-Aubin. Cet insigne fut dessiné avec la collaboration de Monsieur Burguière, Maire de la Ferté Saint-Aubin, après consultation de diverses archives.

Le concours de Nevers, le 11 août 1895, apporta une grande innovation qui inspira quelques inquiétudes au directeur de LA SOLONAISE, Monsieur Paul Lecoeur. Pour la première fois, le jeu de saxophone était appelé à concourir.

Les saxophones alto et soprano acquis en 1893 en même temps qu’un hélicon et une contrebasse à quatre pistons, furent à la hauteur de l’épreuve, si l’on en juge par l’écho qu’en laisse le Monde Orphéonique. « Pour le morceau imposé, Monsieur Soyer, président du jury dit dans sa critique musicale, que LA SOLONAISE a joué avec une bonne sonorité et l’interprétation est, de beaucoup, plus artistique que celle des sociétés précédentes. » (1)

En cette fin de siècle, de nouveaux instruments font leur apparition dans les formations musicales. Après le saxophone, le cornophone attire l’attention de Monsieur le Président qui propose que LA SOLONAISE en fasse l’acquisition. (1)

Après les élections municipales de 1900, le président de LA SOLONAISE, Monsieur Bossange, est élu Maire de La Ferté-Saint-Aubin.

Sur demande du Conseil d’administration, Monsieur Bossange reste Président de la SOLONAISE. Il continue à lui apporter son soutien moral et surtout financier sans lequel la participation aux concours n’aurait pas été possible.

(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981

La Solonaise – Les belles années


L’année 1900 est pour toute la France celle de l’Exposition universelle. LA SOLONAISE ne participe à aucun concours ou festival cette année-là. Cependant pour récompenser le travail des membres exécutants, le Président, Monsieur Bossange, propose une journée de visite de l’Exposition universelle où les musiciens pourront admirer « les merveilles exposées par toutes les nations, unies à la France dans une pensée commune de progrès et de civilisation ». (1)

Le 1er septembre donc, les musiciens en grande tenue, accompagnés par leur Vice-Président, se dirigent en train vers la capitale. La journée sera consacrée à la visite. « Le repas de midi est pris dans un grand restaurant à la mode, en face des grandes fontaines lumineuses, au son d’un orchestre tzigane et des acclamations de la foule qui prit les musiciens pour des soldats de quelque puissance amie de la France ».(1)

Depuis deux ans, alors que l’Europe prépare l’Exposition universelle, la guerre sévit en Afrique du Sud entre les Boers et les colons anglais.
Le président du Transcaal Kruger alerte l’opinion européenne. Son appel est entendu à la Ferté-Saint-Aubin.
A l’occasion de la fête commune de la Sainte-Barbe et Sainte-Cécile.
« Les sapeurs-Pompiers et la fanfare LA SOLONAISE adressent au Président Kruger et aux Boers l’hommage enthousiaste de leur vive sympathie et de leur profonde admiration et font tous les vœux pour que ce peuple généreux voit cesser la série de ses malheurs et retrouve, avec son indépendance, les douceurs de la paix qu’il aura si vaillamment conquise ». (1)
Ces marques de sympathie transmises au Président du Transvaal par Monsieur le Maire de La Ferté-Saint-Aubin, recevront la réponse suivante du Président Kruger.
« Je vous remercie des témoignages de sympathie cordiale que vous m’avez donnés. Les marques chaleureuses d’intérêt me sont particulièrement précieuses. Elles me réconfortent ainsi que mon peuple dans la lutte suprême que nous soutenons au nom du droit et de l’humanité ». (1)
Les Boers ne pourront résister aux troupes de Cécil Rhodes, premier ministre du Cap et devront signer en 1902 la paix de Verreeniquig.

En 1902, après 11 années de service, les uniformes de LA SOLONAISE ont besoin de faire peau neuve. Il est donc décidé pour en prolonger l’usage de compléter la tenue par :

-

 de nouveaux cols aux dolmans

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 le renouvellement des képis
En 1904, LA SOLONAISE se rend à la Bourboule et au Mont-Dore. « Cette fois, ce sont les montagnes, les vraies montagnes » s’écrient les musiciens après la pénible ascension du pic du Sancy. (1)

Après ce voyage au centre de la France le concours de Brest en 1905, conduira les musiciens en Bretagne « Celle où l’on parle le breton, celle où l’on voit des costume bretons ». (1)

En 1906, LA SOLONAISE se rend à Bruxelles. Cette grande capitale a profondément impressionné les musiciens par « ses palais tout dorés, sa maison du Roi, son palais des corporations, et le splendide Hôtel-de-Ville tout en dentelle de granit, où le représentant de LA SOLONAISE eut le très grand honneur de prendre la parole au nom de toutes les Sociétés françaises ». (1)
En parcourant les rues de la capitale belge, LA SOLOANISE recueille sur son passage « des acclamations enthousiastes qui sans doute, s’adressaient aussi à la France, à laquelle la Belgique doit en grande partie son indépendance ». (1)

En 1907, LA SOLONAISE a 25 ans sous la direction unique de Monsieur Paul Lecoeur.
Après un défilé dans les rues de la Ferté-Saint-Aubin et un concert place de la halle, les noces d’argent de LA SOLONAISE seront célébrées à l’Hôtel du Perron.
« La salle du banquet entièrement tendue de draperies rouges avec bandes tricolores avait reçu une décoration féérique : fleurs, lyres d’or, écussons de la République, blasons de LA SOLONAISE ».
Les noms des 28 concours auxquels LA SOLONAISE a pris part sont inscrits en lettres d’or sur les draperies.
Le banquet se déroule sous la présidence de Monsieur Bossange qui remet (pour ses 25 ans de direction), une splendide statue de bronze à Monsieur Paul Lecoeur. (1)

(1) Archives de l’HARMONIE MUNICIPALE
(2) République du Centre de décembre 1969
(3) Bulletin Municipal de juillet 1976
(4) Bulletin Municipal de juillet 1981